Lieux & Monuments

  • La ville
Jadis regroupée dans deux quartiers, Basse ville et Haute ville, la cité de Calvi voit son centre vital se déplacer vers sa sortie orientale où de nombreux commerces du centre ville se sont déplacés et d'autres créés.

Dans la basse ville la principale artère est le boulevard Wilson, prolongement de la RN 197 depuis la place de la Porteuse d'Eau jusqu'à la place du Monuments-aux-Morts à l'entrée de la citadelle. Mais l'artère la plus animée est sans conteste la rue Clemenceau, piétonne pendant l'été et dont les commerces de restauration et les boutiques restent ouverts jusqu'à tard dans la nuit. L'été venu, le parvis de l'église Sainte-Marie-Majeure rue Clemenceau, une ancienne basilique baroque, est entièrement occupé par les terrasses de deux restaurants.

Le quai Landry, qui longe le port de plaisance Xavier Colonna (du nom de l'ancien maire de Calvi) jusqu'à la Tour de Sel, est bordé d'établissements dont les terrasses, l'été venu, envahissent la chaussée. Le Quai d'honneur « Jacques et Marc Linski » refait en 2007 - 2008, permet l'accostage de navires de plaisance de tailles respectables.

Enfin, les nuits calvaises se terminent souvent Chez Tao, un piano-bar dans la Haute ville fréquenté par la Jet set.

Toute l'année et tous les jeudis en quinze, un marché forain se tient à l'entrée de la ville, sur un grand terrain habituellement réservé au stationnement des véhicules et camping-cars.

  • La Citadelle
Symbole de la ville de Calvi, elle fut érigée à l'époque de l'occupation génoise. Ses ruelles pavées sont pittoresques et la vue sur la baie depuis les remparts est magnifique. L'entrée est unique, jadis défendue par un fossé à pont-levis avec herse.

La citadelle (ou Haute-ville) recèle de beaux monuments : l'oratoire Saint-Antoine, la Poudrière, la caserne Sampiero et la maison de Christophe Colomb. Un chemin de visite a été mis en place par l'Office de Tourisme de Calvi afin de mieux faire découvrir ce monument chargé d'histoire. Sur ce chemin, la maison de Laurent Giubegga dans laquelle Napoléon Ier séjourna en 1793.

  • La tour de Sel
Construite en 1897, cette imposante tour est un ancien poste de guet où était entreposé le sel. Elle a été rattachée à la citadelle en 1934. La prolongation forme aujourd'hui un passage voûté entre Quai Landry et port de Commerce. Les remparts de la citadelle et la tour de sel, propriétés de la commune, ont été classés Monuments historiques en 1992.

  • Le palais des Gouverneurs
Autrefois dénommé « Castel Nuovo », ce bâtiment à deux tours dans la citadelle fut la résidence effective des gouverneurs Génois aux XVIe et XVIIe siècles. Il est aujourd'hui la Caserne Sampiero de la Légion Etrangère.

  • La cathédrale Saint-Jean-Baptiste
Située dans la Haute-Ville dans la forteresse, la cathédrale recèle de belles œuvres d'art très anciennes : les fonts baptismaux et le maître-autel en marbre polychrome, le triptyque dans l'abside du XVe siècle siècle et le Christ Noir des Miracles (enfermé dans une niche vitrée dans l'autel de facture italienne à droite du chœur) qui aurait tellement impressionné les Turcs en 1555 qu'ils levèrent le siège de la ville. À gauche de l'autel, la chapelle dédiée à Notre Dame du Rosaire ornée d'un autel en marbre. De chaque côté du retable se dressent deux colonnes torses de marbre noir.

Notre Dame du Rosaire est vêtue de sa robe bleue. Le Mercredi Saint, elle revêt sa robe noire pour participer à toutes les processions de la semaine sainte calvaise.

  • L'Oratoire Saint-Antoine
L'oratoire Saint Antoine Abbé est la chapelle de la confrérie du même nom. Si la confrérie Saint Antoine Abbé de Calvi date de la moitié du XIVe siècle, son oratoire (appelé casazza en langue corse) date du début du XVIe siècle. Il abrite encore aujourd'hui, contrairement à ce que racontent de nombreux guides, les réunions et les cérémonies de la confrérie (offices des morts, messes, fête patronale, office des Ténèbres, Semaine sainte, etc.) car l'édifice n'a jamais été désacralisé.

Comme la plupart des édifices religieux, la confrérie accepte d'ouvrir ses portes aux manifestations culturelles. Les visiteurs pourront apprécier trois fresques datant des années 1510 et 1513, ainsi qu'un triptyque représentant une crucifixion et l'annonciation, un Christ en croix de la fin du XVIIe siècle utilisé encore aujourd'hui pour les cérémonie de la Semaine Sainte, une statue de Saint Antoine Abbé assis (XVe s.) et une autre du même saint datant de 2006 et réalisée par l'artiste balanin Toni Casalonga.

La confrérie Saint Antoine Abbé de Calvi est l'une des plus actives et dynamiques de Corse. Un important travail de collecte et de restauration de la tradition (chants, processions, offices) a été fait depuis plus de vingt ans, la confrérie est fortement impliquée dans la diffusion de la liturgie en langue corse et est à l'origine d'une traduction en corse du missel romain.

  • Église Sainte-Marie-Majeure
De style baroque, elle est peinte en rose et beige et se situe dans la Basse ville, son parvis ouvrant sur la rue Clemenceau. Selon une légende hagiographique, plusieurs chrétiens y auraient subi le martyre sur ordre de l’empereur Dioclétien. Parmi les victimes, Restituta, une riche patricienne romaine qui, après avoir vécu en Libye, s’était réfugiée à Calvi. Pyrrhus, le préfet de Corse et de Sardaigne, l'avait fait arrêter, juger et longuement supplicier avant de la faire décapiter le 21 mai 304. Sainte patronne de la Balagne, ses cendres reposent aujourd’hui dans la chapelle Sainte-Restitude à Calenzana où son sarcophage en marbre de Carrare avait été mis au jour en 1951.

  • Notre-Dame de la Serra
Notre-Dame de la Serra est une chapelle située à la sortie de Calvi, sur la route de Porto, elle domine Calvi et offre un superbe panorama sur tout le golfe. La vierge (sainte patronne de la ville) qui y est dressée protège la baie. Une célébration y est consacrée chaque année.

  • La Pinède
C'est la célèbre plage de Calvi desservie l'été par le trinighellu, le petit train des plages. La plage est bordée d'établissements balnéaires où l'on peut se restaurer « les pieds dans l'eau », mais qui ne l'occupent que très partiellement. Présence d'écoles de voile, de plongée et de locations d'engins nautiques.
Phare de la Revellata

  • La presqu'île de la Revellata
L'autre face de Calvi, son côté sauvage, inhospitalier excepté pour les plaisanciers dans le golfe qu'elle forme, balayée par les vents violents d'ouest. Il n'y a plus d'arbres sur ce bout de terre, seulement un maquis ras, sculpté par Éole sur sa partie occidentale et qui renaît après chaque incendie.

Le phare de la Revellata. Quatre kilomètres de pistes mènent à la pointe de la Revellata où a été implanté un phare à éclat aussi appelé « Phare du golfe de Calvi ». Comme abrité par celui-ci, le bâtiment de la Stareso a été bâti en dessous, au ras de l'eau.

Mis en chantier fin 1838, le phare s'allume en 1844. Ses principales caractéristiques actuelles : 99,50 mètres au-dessus du niveau de la mer, feu à 2 éclats blancs toutes les 10 secondes et portée de 21 milles. Propriété de l'État, il apparaît en 2001 au Patrimoine de France comme édifice non protégé MH (Monuments Historiques)[8].